Achèvement des travaux du Moulin de Montalon à Saint-André-de-Cubzac
Nouvel article paru dans les journaux: Sud Ouest & Haute Garonne
Moulin de Montalon, parution dans le journal Sud Ouest
Moulin de Montalon, parution dans le journal Haute Gironde
Il s'agit de la fin des travaux de rénovation du Moulin de Montalon pour le compte de la Mairie de Saint-André-de-Cubzac.
Ravie du succès du site des moulins de Montalon, Hélène Richet, adjointe au maire déléguée à l'écologie et au cadre de vie, souligne la fréquentation des habitants et leur satisfaction. « Je suis heureuse de voir autant de monde ici, même parmi ceux qui étaient sceptiques au départ. Ce lieu me tient à cœur depuis mon enfance, il était hors de question de le dénaturer. »
Rénovation et accessibilité du moulin de Montalon
Le site de Montalon, situé à Saint-André, a fait l’objet de plusieurs projets. Une première tranche de travaux, achevée en 2021, a transformé cet espace en un lieu idéal pour les promenades et les pique-niques. La seconde phase a permis de rénover le moulin panoramique. Par souci de sécurité, l'accès intérieur au toit a été fermé, mais les deux portes d’accès d'origine ont été conservées. Requalifier le moulin avec un escalier extérieur en pierre était un défi, confie Sylvain Rocq, directeur des services techniques de la Ville de Saint-André-de-Cubzac.
C'est un « pari risqué » relevé par l’entreprise Burdigala, spécialisée dans la rénovation de bâtiments en pierre.
Un projet novateur
La Ville a fait le choix de ne pas restaurer le moulin pour le remettre en fonctionnement, comme cela a été fait à Lansac. « Nous souhaitions préserver la spécificité de Montalon sans rivaliser avec Lansac, autre trésor de notre patrimoine », souligne Hélène Richet.
Requalifier le moulin et y aménager un accès extérieur était un véritable « pari risqué », selon l’élue et Sylvain Rocq, directeur des services techniques. « Réaliser un escalier en pierre à l’extérieur représentait un défi technique », expliquent-ils.
Pour Burdigala, entreprise de Tresses spécialisée dans la rénovation de bâtiments en pierre, ce chantier avait un caractère expérimental. « Il a fallu concevoir les procédés, les outils et la méthodologie au fur et à mesure », indique Sylvain Rocq. La rampe de sécurité et le garde-corps ont été réalisés sur mesure par un artisan ferronnier de Saint-Loubès.
Aujourd’hui, Montalon est devenu une référence pour Burdigala et les autres artisans ayant contribué au projet. « Nous sommes probablement le premier moulin en France à avoir un escalier directement intégré à la façade », se réjouit Hélène Richet.
L’escalier repose entièrement sur la première marche, chaque palier pesant environ 750 kg. Les pierres, extraites des carrières de Frontenac dans l’Entre-deux-Mers, ont été spécialement taillées pour assurer la stabilité de la structure. « C’est vraiment une œuvre d’art », commente l’adjointe.
Ce projet a nécessité un investissement de 160 000 € pour la Ville, dont 20 000 € de subventions du Département.
Le site est déjà accessible et une table d’orientation sera prochainement installée sur le toit. L’inauguration du moulin panoramique est prévue pour le mois de mai, lors de la journée européenne des moulins, avec une exposition en collaboration avec l’association historique et archéologique du Cubzaguais (Ahral).
Transformation du second moulin
Un hébergement insolite en pleine nature
Le moulin voisin, autrefois observatoire astronomique jusqu'à la tempête Xynthia de 2010, fait partie de la troisième phase de réhabilitation de Montalon. La mairie prévoit d’en faire un hébergement insolite, inspiré des refuges périurbains de la métropole bordelaise, offrant une vue panoramique sur Saint-André, Cubzac-les-Ponts et la Dordogne. Ce refuge, dépourvu d’eau et d’électricité, comprendra deux chambres pour un séjour “slow tourisme” proche de la nature.
Le règlement d’utilisation et le système de réservation sont en cours de préparation. Comme pour le moulin panoramique, les travaux seront réalisés par Burdigala, pour un budget de 224 287 €, avec un financement départemental de 16 240 € et une subvention européenne de 71 000 € en attente.